LES ARCHIVES MAI 2004 DE L'ITALIE

Lundi 10 mai 2004 : Le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, a annoncé que le président américain Bush effectuera une visite en Italie le 4 juin prochain à l'occasion des célébrations du 60e anniversaire de la libération de Rome par les Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. L'Italie est le troisième pays à fournir des hommes à la coalition en Irak (environ 3 000 soldats) après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Mercredi 12 mai 2004 : Ouverture du 10 au 13 mai 2004 à Florence du 1er Congrès mondial sur le travail des enfants. 246 millions d'enfants (18,5 % de la population mineure) sont exploités. Selon des experts donner une éducation à ces enfants coûterait 11 milliards de dollars soit l'équivalent d'un cinquième des dépenses de tabac aux Etats-Unis. Plus de détails : Halte au travail des enfants ; Global March contre l'exploitation des enfants ; Pourquoi les enfants travaillent-ils ?.

Après une rencontre mercredi à Washington avec le président Bush, le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, a, dans une intervention devant le Parlement, réaffirmé le maintien des troupes italiennes en Irak malgré les protestations grandissantes de la population et de l'opposition.

Lundi 24 mai 2004 : Célébration dimanche à Rome du 100ème anniversaire de la construction de la synagogue de Rome. Le Pape Jean-Paul II n'a pu assister à cet anniversaire en raison de problèmes de sécurité mais il a dépêché sur place 2 cardinaux qui ont lu son message dans lequel il affirmé que “l’Eglise a établi une position claire et définitive qui réfuse l’antisémitisme dans toutes ses expressions” (NDLR. Concile de Vatican II) ajoutant "cela ne suffit pas de déplorer et de condamner les violences contre le peuple juif, nous devons aussi développer l’amitié, l’estime réciproque et les relations fraternelles”. Le Pape a déploré que “trop de sang d’innocents soit versé par les Israéliens et les Palestiniens”, en Terre sainte.

Vendredi 28 mai 2004 : Après 2 ans d'enquête la police financière a fourni mercredi à la justice la liste de 4 000 médecins impliqués dans un système de corruption mis en place par la branche italienne du géant pharmaceutique britannique Glaxo par lequel un système de cadeaux avait été instauré pour influencer les médecins dans le choix des médicaments prescrits.

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